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Artisanat

Tapa

 
 
Le TAPA 
  
    
Le mot  » TAPA  » 
 
désigne les étoffes
 
en écorce battue.

Elles sont habituellement fabriquées par les femmes et ont toujours tenu une place importante dans la vie sociale des îles hautes polynésiennes.Les tapas sont produits à partir des écorces du mûrier pour réaliser les étoffes blanches,des jeunes arbres à pain ou du banian pour les étoffes brun-rouge.
Les étoffes blanches étaient utilisées par les personnages de haute condition,les étoffes en banian réservées principalement aux prêtres.

* Le procédé consiste à détacher l’écorce puis à la racler pour ne garder que sa partie interne.
Après assouplissement dans l’eau,les écorces sont battues au moyen de battoirs en bois dur comme le filao.
Puis elles sont pliées en plusieurs couches et rebattues plusieurs fois jusqu’à obtenir une étoffe plus ou moins fine .Traditionnellement , les étoffes étaient rarement décorées;elles étaient généralement imprégnées d’une teinture jaune d’eka.

Aujourd’hui,les tapas servent de support à des décorations variées inspirées des motifs utilisés en sculpture ou pour les tatouages.
La production de tapa est devenue une des spécialités de l’île de Fatu Iva aux Marquises.
 
 Pour en savoir plus Clic ci-dessous! 

 

 

TAPA

 Les Etoffes divines

 

Dans les mers du sud , les étoffes d’écorces d’arbres battues tenaient une place très importante .

La meilleure preuve en est l’éxistence d’une déesse fabricante dans la mythologie hawaienne et l’influence que ceux-ci ont pu avoir sur un des phénomènes naturels majeurs : la course du soleil .

Avant l’arrivée des européens , les habitants des zones sud-est du Pacifique ne pratiquaient pas l’art du tissage .

Néanmoins , chez les Polynésiens , la fabrication de Tapa occupait une grande partie du temps et de la population , il avait une grande importance au niveau social et remplissait des fonctions utilitaires , esthétiques , religieuses et symboliques .

En Polynésie , l’art de confectionner des étoffes à base d’écorces ne se pratique plus qu’à fins touristiques et cérémoniales .

Au regard de la production actuelle , de si petite dimention , il est difficile d’imaginer qu’au siècle dernier , à Tahiti  , on fabriquait des Tapa qui pouvaient mesurer 180m de long…

Le Tapa : Fabrication :

 
Étapes de la préparation d’un tapa, avant peinture : 

Ingrédients et outils nécessaire : couteau , battoir , eau

Découpage de l’écorce

étalement de l’écorce

Battage de l’écorce et agrandissement jusqu’à obtention de la surface voulue pour peindre

Pour plus de détails clic les 2 photos ci-dessous ! 

 

Les différents Tapa :

Sous différentes formes , le Tapa  est commun à bien des civilisations tribales du monde .

C‘est une feuille végétale suffisament souple pour être roulée , à la texture de coton fin , qui est obtenue à partir d’écorces , de feuilles ou fibres d’origines diverses . C’est comparable aux parchemins rustiques .

Les végétaux constructifs sont frappés , sans être transformés en pâtes , jusqu’à l’obtention d’une cohésion et d’un amincissement suffisant , puis séchés .

Le Tapa est utilisé comme panneaux d’obturation des parois des cases , ornés de traits et dessins symboliques , dont les pétroglyphes font partie .

Il était également utilisé pour réaliser des parures et vétements , toutefois très raides et peu élégants ,très vite abandonnés après l’introduction du tissu occidental .

Aussi en écrasant et malaxant davantage des cocos , cactus etc , on en sépare les fibres qui , mélées , confectionnent des cordes .

De nos jours , si les jupettes polynésiennes portées lors de certaines danses traditionnelles peuvent paraitre particuièrement suggestives , leur raideur est devenue très artistique .

 

Clic photo ci-dessous! : Tapa d’Océanie 

 
Le Tapa et la Danse :
 
Le PAO’A met en jeu des danseuses seules ou des couples , un soliste vocal , un chœur généralement assis ou agenouillé en demi-cercle et un petit groupe de musiciens .
Les choristes rythme leurs chants en battant leurs cuisses à l’unisson .
Les danseurs ponctuent d’un arrêt de leur mouvement balancé les « Hi » et « Ha » des chanteurs .
Le PAO’A est une danse liée à la fabrication du tapa . Assises par terre , les femmes battaient l’écorce en rythme en s’accompagnant de chants pour se donner du courage ou rompre avec la monotonie . L’une d’entre elles pouvait se lever et entamer un solo de chant ou de danse .
Cependant dans les groupes de danse , les hommes peuvent effectuer cette danse avec les femmes .
                    
Ce n’est pas un pao’a mais un joli solo ! 

 


Tifaifai

 
     Tifaifai    
 
 
Le TIFAIFAI symbole de la tradition Polynésienne
 
Parmi les nombreux objets que l’on trouve dans les expositions d’artisants , le Tifaifai occupe une place centrale dans le coeur des « mamas ».
 
 
Ces artisanes travaillent des journées entières sur des étoffes de coton en assemblant entre eux des morceaux de tissus . Cette technique n’est pas sans rappeler le patchwork anglais .

Que ce soit au marché de Papeete , ou dans les centres artisanaux de Tahiti et de ses iles , les objets d’artisanat traditionnels exposés sont riches de matériaux et de formes . Des colliers de coquillages , en passant par des chapeaux tressés , les paréos peints à la main , les nacres gravées ou les bijoux fantaisie , le choix est large et il témoigne de la varièté de l’artisanat en Polynésie .

Il est un objet que l’on nomme le Tifaifai qui attire le regard :

Ce large morceau de tissu , le plus souvent cousu à la main , est le fruit d’un long travail que les « mamas » tahitiennes

 

prennent plaisir à réaliser .

 Une tradition vieille de 200 ans : 

La tradtion du Tifaifai en Polynésie remonte à moins de 200 ans . Quand les missionnaires anglais protestants débarquèrent sur ces iles du bout du monde , leur passage marqua et modifia en profondeur la culture maohi . Et le Tifaifai est sans doute l’exemple le plus frappant de la capacité des Polynésiensà changer et à s’adapter aux cultures occidentales . En 1797 , les missionnaires protestants apportèrent dans leurs malles »l’art du kilt »qui n’est autre que la technique du patchwork occidental où les morceaux de tissus découpés sont cousus sur un drap . Le dessin prend alors forme et vie .

TIARE_BLEU

 Du Tapa au Tifaifai

Quand les missionnaires débarquèrent , les femmes Polynésiennes travaillaient le Tapa : elles battaient de l’écorce d’arbre qui devenait une étoffe végétale .

Elles se réunissaient en groupe et réalisaient ainsi des objets en fibre naturelle qui étaient utilisés soit en décoration , soit pour la confection de vétements . Les Tapas étaient décorés aux motifs d’inspiration végétale .

C‘est donc presque naturellement qu’elles adaptèrent la technique du Tapa sur les toiles de coton apportées par les missionnaires . Les tissus importés permettaient de travailler un aspect tout nouveau pour les autochtones : La Couleur .

Ils furent par conséquent une source d’inspiration énorme pour les »mamas » . Après avoir recopié les desssins traditionnels du kilt pour acquèrir la méthode et le savoir faire , les mamas introduisirent des motifs aux allures de carapaces de tortues , de fleurs , d’étoiles , de fruits à pain … Le patchwork à la polynésienne qu’on appela le Tifaifai ( racommoder ) était né .

Les première pièces furent réalisées dans les Australes puis gagnèrent l’archipel des Tuamotu et chaque ile créa son style propre .

 Drapé autour des épaules : 

Au tout début , les Tifaifai étaient offerts aux officiels , aux personnalités de haut statut et dans certaines occasions . Ils jouaient un rôle significatif dans la socièté . Les missionnaires furent d’ailleurs les premiers à recevoir en cadeau d’honneur un Tifaifai .

On le drapait autour des épaules de la personne honorée . Mème le celèbre capitaine Bligh , commandant du Bounty , fut accueilli ainsi pour sa première arrivée à Tahiti . Le Tifaifai a aujourd’hui encore un rôle important : il est le plus souvent offert pour célèbrer une naissance , un mariage

 ,

voir un décès . Dans ce dernier cas , il symbolise alors toute l’affection portée au défunt . Le Tifaifai est également utilisé pour décorer les murs de la pièce où un événement est célébré .

Devenu populaire , il est souvent placé sur un lit et devient alors symbole d’élégance du plus modeste fare ( maison ) …

 

Les formes et les couleurs expriment la nature et la vie quotidienne de Polynésiens : des fleurs d’hibiscus ou de tiare , des fruits à pain ou uru , des ananas …

 Une Oeuvre collective : 

Patient travail de préparation , d’assemblage et de couture des mamas , le Tifaifai est le résultat d’une oeuvre collective . Les femmes se rénissent souvent à quatre pendant un mois environ pour la réalisation d’une pièce cousue entièrement à la main . Le travail sera moins long si le Tifaifai est cousu à la machine mais il sera aussi de moindre qualité . Une fois terminé , le Tifaifai est immergé dans l’eau de mer pendant deux jours puis rincé afin de fixer les couleurs .

Menacé par les Tifaifai d’importation qui arrivent d’Indonésie , les associations artisanales locales se réunissent pour revendiquer leur travail et protèger le vrai Tifaifai Polynésien de cette concurence néfaste . Un label est désormais apposé pour permettre aux visiteurs de différencier le « vrai » Tifaifai polynésien des draps indonésiens importés .

La Magie des Couleurs

En « reo maohi ( langue tahitienne ) TIFAIFAI signifier raccomoder . Au début le coton était rare et même les chutes étaient précieuses , les Polynésiennes ont donc appris le patchwok qu’elles onr adapté à leurs besoins et goûts . La technique s’est améliorée , le Tifaifai , couvre-lit ou coussin , est devenu une pièce maîtresse de la décoration intérieure polynésienne . 

 IL en EXISTE 2 TYPES PRINCIPAUX : 

1 ) TIFAIFAI PA’OTI : ( couper ou ciseaux ) qui correspond à un motif appliqué :

c’est le type de tifaifai le plus répandu et le plus connu en et hors Polynésie . Les motifs sont en génèral d’inspiration végétale  mais on commence à trouver des motifs marins , de tatouage et du figuratif . En lanue tahitienne Pao’ti signifie couper . Ce mot désigne aussi une paire de ciseaux .C’est donc le nom donné à la technique de l’applique utilisée pour la réalisation de ce type de tifaifai .

  

2 ) TIFAIFAI PÜ :

C’est un patchwork piècé dont les morceaux sont tous de la même forme et les motifs sont issus de livres consacrés au point de croix , au caneva ou au dessin d’un papier peint . PU: signifie tout à la fois le groupe de femmes qui confectionnent l’ouvrage , la partie d’assemblage (ou flèche ) constituée des morceaux de tissus cousus entre eux correspondant à un assemblage de pièces de même forme et taille dans des couleurs variées pouvant représenter un motif géométrique ou une image réelle .

 

COMMENT faire un TIFAIFAI !  Clic Photo!

 

 


Va’a

 
Va’a :
 
La Pirogue Polynésie
 
Depuis une vingtaine d’années , la Polynésie renoue avec ses pirogues traditionnelles . Oubliées depuis l’arrivée des explorateurs occidentaux et la colonisation , les « va’a » sont redevenues un symbole prestigieux , en particulier grâce aux compétitions sportives .
 
 
« Hokulea« : Pirogue double

Les pirogues sont arrivées en Polynésie avec ses premiers habitants , il y a plus de 5 000 ans . Venus de l’Asie du sud-est , ces explorateurs ont parcouru des milliers de kilomètres d’océan pour parvenir jusqu’aux îles du Pacifique , s’orientant avec précision sans carte ni boussole . Seuls le vent , la houle , la faune marine et les astres guidaient ces navigateurs hors pair .
L’observation des différentes espèces d’oiseaux permettait d’estimer la distance à la terre ferme , les nuages les renseignaient sur la présence éventuelle de montagnes ou de lagons . La couleur de l’eau et les courants étaient autant d’indices précieux pour se repérer et s’orienter dans cette immense étendue bleue .

 Les « Va’a matu »
Plusieurs siècles plus tard , lorsque les Polynésiens quittent leur archipel pour explorer les îles vierges voisines , le voyage s’effectue à bord d’embarcations portant le nom de « va’a matu » . Ces immenses pirogues à double coque quittent les côtes polynésiennes pour s’aventurer en direction des îles du Pacifique .
Longue d’une trentaine de mètres , creusée dans le bois , la pirogue double est l’embarcation idéale pour les longues traversées . Elle se doit d’être à la fois solide et légère . Constituée de deux coques distantes d’environ 2 à 5 mètres , reliées entre elles par un large ponton , la pirogue supporte un ou plusieurs abris . Des voiles triangulaires , en feuilles de pandanus séchées , sont dressées le long des mâts qui surplombent l’embarcation .

A bord , une soixantaine d’hommes et de femmes , la majorité dans la force de l’âge , côtoient des chiens , des cochons , des plantes , des outils…. soit tout le nécessaire pour s’implanter dans des territoires vierges . A chaque extrémité de la pirogue , un homme se tient sur une plate-forme. A l’arrière , un marin assure la direction du bateau avec un gouvernail . A l’avant , une vigie scrute ciel et mer à l’horizon et informe le reste de l’équipage de l’humeur des éléments .
Les femmes maintiennent allumé un grand feu , autour duquel on se réchauffe , on cuisine et on mange . Grâce aux provisions embarquées à bord , l’équipage peut tenir durant des traversées de plusieurs semaines . En dépit de ce lourd chargement , mâts dressés et voiles gonflées , la pirogue fuse au ras de l’eau à une vitesse impressionnante .
Les pirogues doubles ne servaient pas que pour les transports , c’étaient également de redoutables machines de guerre . Pour cela , les voiles étaient mises de côté au profit de la pagaie , qui permettait de manœuvrer l’embarcation plus rapidement et plus précisément pour surprendre l’ennemi . De même , d’autres modèles de pirogue , des monocoques à voile et à rame , étaient fabriqués pour les petits voyages et pour la pêche .

 Une connaissance élaborée 
Le savoir-faire des Polynésiens en matière de navigation est extrêmement pointu . Les « va’a matu » sont à la fois spacieuses , solides , extrêmement stables et rapides . Lorsque les Américains fabriquent les premiers catamarans au début des années soixante-dix , ils ne font que reproduire et adapter les techniques ancestrales polynésiennes .
Construire une pirogue n’est jamais un acte anodin . Qu’il s’agisse d’un « va’a matu » ou de pirogues plus petites , la décision de construire une embarcation est un acte collectif . Les hommes partent ensemble en forêt pour choisir le bon arbre qui fournira le bois . Un bois qui doit être solide et sain . Il faut attendre que la sève soit bien descendue de l’arbre pour le couper . Seule la lune indique précisément le moment opportun pour abattre un arbre ; c’est à dire en lune descendante , le mieux étant à la veille de la nouvelle lune . Ce dernier est ensuite taillé et creusé directement dans la forêt , avant d’être ramené à l’atelier pour achever les différentes phases de la construction .

Pirogue en construction

  la Mémoire occultée 
Au XVIIIe siècle , lorsque les premiers explorateurs occidentaux arrivent en Polynésie , ils s’attendent à découvrir une population « primitive » et « en retard » sur la civilisation occidentale . En somme , des hommes foncièrement bons et vivant en parfaite harmonie avec la nature , des « bons sauvages », dont le mythe perdure
Cependant en 1769 , quand l’explorateur James Cook débarque à Tahiti , il consigne dans ses cahiers son admiration pour la performance technologique et la capacité d’accueil des pirogues polynésiennes , capables de parcourir jusqu’à 240 kilomètres par jour . Elles sont à la fois solides et légères , et le système de balancier qui garantit une stabilité quasi parfaite l’impressionne .
Assez rapidement , comme partout ailleurs , les colons européens imposent leur culture , leurs habitudes et leur religion en Polynésie . Bien que séduits par les embarcations polynésiennes , les colons n’abandonnent pas leurs navires ni leurs goélettes . Au contraire , ces modèles éclipsent progressivement les pirogues traditionnelles . Peu à peu , la valeur symbolique même de la pirogue s’estompe dans l’esprit des Polynésiens . Au début du XXe siècle , la fête de Tiurai , l’ancêtre de l’actuel Heiva , est l’une des très rares occasions ou l’on peut encore observer des « va’a », qui disputent des courses de vitesse . Ces quelques apparitions s’apparentent alors plus à du folklore qu’à une véritable compétition sportive .

  Un renouveau venu d’Hawaî 
Dans les années soixante , les Hawaïens sont les premiers à amorcer un renouveau de la pirogue . Conscients d’avoir négligé puis complètement occulté un symbole fort de leur passé , ces Polynésiens s’interrogent et recherchent des traces de ce savoir-faire ancestral . La construction de la pirogue , la navigation sans instruments , autant de prouesses techniques qui constituent une part importante de leur identité . Il s’agit en quelque sorte de démontrer que les Polynésiens n’ont pas attendu les colons pour exister , que leurs techniques et leurs connaissances , trop longtemps méconnues, méritent d’être perpétuées .

En 1976 , devant des milliers de personnes réunies sur les berges , une pirogue double , le « Hokulea », et son équipage accostent à Papeete . Cette réplique en plastique des pirogues traditionnelles utilisées pour le transport inter-îles arrive d’Hawaï . Le trajet entre les deux îles s’est fait sans instruments d’orientation . En effet , grâce aux témoignages de James Cook lors de ses séjours dans le Pacifique au XVIIIe siècle , les navigateurs ont pu retrouver et s’initier aux techniques de navigation traditionnelle . Dès leur arrivée à Papeete , les navigateurs perpétuent cette tradition reconquise en offrant des pierres à leurs hôtes , symboles de l’unité retrouvée de l’ensemble polynésien .

La nouvelle vie des Va’a 
Cette première traversée du « Hokulea » caractérise le début d’un changement majeur dans les mentalités . Les Polynésiens veulent retrouver des traditions dont ils sont fiers . En 1985, le « Hawaiki Nui », une double pirogue , rallie Papeete à la Nouvelle-Zélande . Autre symbole de cette évolution , le « va’a » devient un sport identitaire . Ces petites pirogues de vitesse , dont le modèle est calqué sur la version traditionnelle, se manient à la rame individuellement ou par équipe. De plus en plus de clubs se créent en Polynésie , les enfants affluent , encouragés par des parents qui veulent transmettre une tradition qu’eux-mêmes connaissent encore trop peu .

 Au fil des années , ce sport s’est structuré . De nombreuses courses de « va’a » sont organisées , les premiers championnats du monde ont vu le jour dans les années 80 . Aujourd’hui , le « va’a » a plus que jamais la côte en Polynésie et il s’exporte même plutôt bien . Dans cet archipel de 240 000 habitants , on dénombre près de 10 000 licenciés . Dans l’Hexagone , plus d’une vingtaine de clubs de « va’a » initient les débutants , jeunes et moins jeunes . En 1984 , la pirogue polynésienne est devenue l’emblème du territoire . Ce symbole d’un passé glorieux traduit une quête d’identité en cours ainsi qu’une fierté retrouvée .

Va’a et sa Mémoire : 

*Pirogue  Millénaire : Clic!

  

*La construction : Clic !

 

 

 sur image  : Un site envoutant qui vous dit tout !

             
 
  Araua’e !! 
 
 

Pareu

            

    

PÄREU " : mot tahitien à lorigine du mot "paréo" utilisé en fraais (il ny a pas d‘accent en tahitien).

 Vêtement traditionnel tahitien constitué dune pièce détoffe aux couleurs vives qui se noue aux hanches ou au dessus de la poitrine et est portée indifféremment par les hommes et par les femmes.  

    Un peu d’Histoire : On a souvent dit quil nexistait pas de plantes textiles dans les îles.
En réalité, on trouvait du coton aux Marquises et dans les îles de la Société, mais on ignorait alors lart du tissage.
Ce nest quaprès larrivée des européens, que les anciens se vêtirent détoffes.
A lorigine, cétait le "tapa".
Le "tapa" est une étoffe végétale faite décorces battues.
Il avait une fonction vestimentaire et sociale importante.
 

Au début, c’est un calicot grossier et écru qui fût utilisé comme première étoffe.

Peu à peu, il prit des couleurs, saffina, devint plus sophistiqué et fut enrichi de motifs à fleurs...

Les dessins les plus reproduits sont la fleur ou le pied dhibiscus, en blanc sur fond rouge, ou le fruit et le feuillage du "uru" (le fruit de larbre à pain) en blanc sur fond de couleur et puis les motifs marquisiens, inspirés des "tapa" traditionnels.

On raconte que dans les premières années du XIXème siècle, les cotonnades européennes avaient une grande valeur lors des échanges de cadeaux entre polynésiens et occidentaux.

Elles étaient appréciées pour leur solidité, leur résistance à la pluie et leur légèreté, mais surtout pour leurs couleurs.

Cela changeait des épaisses cotonnades écrues avec lesquelles le "tehei" (pièce détoffe jetée par dessus lépaule) ou le "päreu" (pièce détoffe enroulée autour de la taille) étaient faits .


Pareu (Suite 1)

Le paréo est une pièce de tissu rectangulaire denviron deux mètres de long, ornée de motifs décoratifs locaux.

Comme on ne pratiquait  pas la couture pour lhabillement, dans les temps anciens, les étoffes étaient donc  enroulées autour du corps ou drapées...

On note dailleurs, plus de cent manières de draper le "päreu".

Le principe de base est très simple, il se porte le plus souvent comme une jupe nouée autour de la ceinture, quon appelait "maro" pour les hommes, ou encore "tiputa", en forme de cape.

Les femmes, elles, le portaient noué à la taille et descendant jusquaux genoux, voire aux chevilles et cest de là que vient le nom de "päreu".


Pareu (Suite2)

    Comment nouer son paréo :

Jevous propose de cliquer sur chacune des vahinés ci-dessous pour découvrir plusieurs façons de porter un Paréo !

 

 
Démonstration animée :

 

               
PAREO  décoration : clic  

                         

Maintenant vous pouvez acquérir des Paréos en entrant dans la boutique ci-dessous !

Bon Shopping !

 

Un Paréde  mots  doux

Je t’envelopperai d’un paréo de mots doux, accrocherai à ton cou,

une ribambelle de rimes belles, collier de vers, mots d’aquarelles.

Un font de teint d’alexandrins, l’éclat lumière de ce refrain,

à tes oreilles, en pendentifs, mes mots d’amour définitifs.

Je t’envelopperais d’un paréo de mots doux, accrocherais à ton cou,

une ribambelle de rimes belles, collier de vers, mots d’aquarelles.

Rougir tes joues de quelques mots fous, chanter tes lèvres d’acajou,

et faire qu’enfin la nuit nous glisse, vers le plus doux des sacrifices…

C. Avril (Extrait)


Hatua parau nana’o , Pareu peini , Umete , Tiki…

 
 
                                         
Tressage  chapeau
 
 
                                   Pendant le Heiva Tiurai
                                           
                                             Outres les autres compétitions
                                             Toutes venues des temps anciens ,
                                             Tels que le lancer de javelots
                                             D’une fabuleuse dextérité ,
                                             Les courses colorées des porteurs de fruits
                                             Ou encore la force des tane au lever de pierre ;
                                             L’Artisanat a aussi une place de choix .
                                             Venu de la nuit des temps ,
                                             Chaque année un concours de tressage de Niau
                                             Entremèlent les feuilles de coco
                                             Pour faire d’agréables ombrages ,
                                             Les femmes s’affairent autour de chapeaux
                                             Et couronnes de fleurs
                                             Dans un décor de parfums et de lumière ;
                                             Froler la douceur des Tifaifai
                                             Sur lesquels on aime s’abandonner
                                             Aux heures chaudes de la sièste ,
                                             Le regard perdu sur les reliefs irisés
                                            Des gravures sur nacres qui mènent aux rèves ,
                                            Sans oublier la préparation du coprah
                                            Et la fulgurance de la marche sur le feu .